Qu’est-ce que l’éducation bienveillante ?
7 Sep, 2022
Il n’existe pas de cours sur la parentalité à l’école. Personne ne nous apprend vraiment à être parent.
Alors, au moment où l’on devient maman ou papa, on doit souvent improviser.
- Comment élever son enfant ?
- Que faut-il faire ou ne pas faire ?
- Comment réagir lorsque l’enfant fait une bêtise ?
- Quelle est l’attitude appropriée lorsque l’enfant pique une colère ?
Nous avons décidé de rédiger un guide complet sur l’éducation bienveillante.
Nous avons interviewé Catherine Beretti, une psychologue qui accompagne le réseau de crèches Cap Enfants et exerce en parallèle en libéral.
C’est un sujet qui nous tient à cœur. Nous suivons les principes de l’éducation bienveillante dans le réseau de crèche Cap Enfants.
Commençons par poser les bases.
Définition de l’éducation bienveillante
L’éducation bienveillante (ou parentalité positive) repose sur les principes suivants :
- Prendre en compte les besoins physiologiques et affectifs de l’enfant ;
- Adopter une méthode positive basée sur le respect mutuel ;
- Instaurer une relation de confiance basée sur l’implication et la coopération de l’enfant.
Elle désigne un ensemble de comportements parentaux fondé sur l’intérêt supérieur de l’enfant. Ces comportements visent à l’élever et à le responsabiliser de façon non violente et en lui donnant reconnaissance et assistance. L’éducation bienveillante consiste aussi à fournir des repères favorisant le plein épanouissement de l’enfant.
Petite histoire de l’éducation bienveillante
La prise de conscience s’est développée depuis l’après-guerre.
Un des premiers jalons de cette nouvelle approche, ce sont les travaux de René Spitz, médecin et psychanalyste américain d’origine hongroise, qui a étudié le développement de l’enfant entre 0 et 2 ans.
C’est lui qui a mis en évidence ce que l’on appelle l’hospitalisme chez les enfants placés en orphelinat qui, privés de liens d’attachements stables, développaient des états dépressifs sévères.
À la même période, le professeur anglais John Bowlby développe la théorie de l’attachement en s’appuyant sur la psychologie cognitive et l’éthologie. Voici son principe : un jeune enfant a besoin de développer une relation d’attachement avec au moins une personne qui prend soin de lui de façon cohérente et continue, afin de connaître un développement social et émotionnel normal.
L’attachement est un besoin primaire inné chez le bébé. Les sons, les sourires et les pleurs visent à rechercher la proximité de la figure d’attachement et à obtenir une réponse à ses besoins.
Puis, il y a eu le travail de Françoise Dolto qui a insisté sur le fait que l’enfant est une personne et que nous devons prendre en compte ses besoins.
Elle a porté une écoute particulière aux bébés qui a permis de comprendre que le bébé n’est pas qu’un tube digestif, mais un sujet. Il est important d’avoir vis-à-vis de l’enfant un parler vrai qui le concerne.
À partir de là, les spécialistes se sont rendu compte que la question de la proximité, de la chaleur et le sentiment de sécurité étaient indispensables au bon développement psychologique et affectif de l’enfant.
L’enfant a pris une place différente. Les parents d’aujourd’hui sont soucieux de procurer des conditions optimales au développement de leur enfant. Ils s’efforcent de se former sur la parentalité à travers des lectures afin d’éduquer avec bienveillance.
Les 6 principes de l’éducation bienveillante
Voici maintenant les fondamentaux de cette pédagogie.
1/ Assurer un sentiment de sécurité
Cela signifie notamment de prendre en compte le stade de développement de l’enfant.
Lors de la première année, les parents vont assurer un besoin de protection et de sécurité chez l’enfant. Ils vont répondre à ses besoins physiques et psychologiques.
Les pleurs, par exemple, sont l’expression d’un besoin, d’une souffrance ou d’une détresse que le nourrisson n’est pas en capacité d’exprimer autrement.
Quand l’enfant pleure, on peut le prendre dans les bras, le réconforter et le bercer.
2/ Etablir un sentiment de continuité
L’enfant a besoin d’avoir un parent psychiquement et physiquement disponible.
Ceci est mis en péril par l’omniprésence des écrans. Les adultes sont parfois absorbés par l’écran du smartphone ou de la télévision.
Or l’enfant a besoin de moments d’attention exclusifs.
Ce sur quoi l’éducation positive insiste, c’est remplir le réservoir affectif de l’enfant.
“J’ai parfois des parents qui viennent me voir en disant : mon enfant ne dort pas. Il se réveille toute la nuit. C’est simplement parce qu’il veut passer du temps de qualité avec ses parents.” Catherine Beretti
On ne peut pas simplement faire le dîner, prendre le bain et mettre l’enfant au lit. Il faut offrir à l’enfant un temps de qualité (quand l’enfant n’a pas vu ses parents de la journée). Le soir est un moment où l’on se retrouve, où l’on offre une écoute émotionnelle, où l’on s’intéresse à ce qu’il a fait dans la journée, où l’on va faire un temps de jeu.
Si le temps est limité, nous recommandons de faire en sorte que le moment du repas et du change soit des moments de plaisirs partagés.
L’enfant va se sentir important.
Ces moments de disponibilité totale sont importants.
“Quand les parents mettent en place ce temps-là, ça apaise énormément l’enfant.” Catherine Beretti
3/ Encourager l’autonomie
Vers 2 ans, l’enfant teste son besoin de maîtrise et de différenciation. Il a développé sa motricité et il commence à parler. Il veut faire les choses lui-même.
Il faut soutenir cette dynamique sans devenir trop permissif.
Il faut l’encourager à faire seul, pour qu’il puisse développer ses compétences, tout en restant dans un cadre sécurisé.
Petit à petit, l’adulte va donner les moyens à l’enfant de développer une autonomie, une confiance en lui et un ensemble de compétences.
Pour cela, il adopte un comportement positif et un accompagnement bienveillant.
Il s’efforce d’être dans une grande proximité avec le tout petit afin de le rassurer. C’est ce qui donne à l’enfant une sécurité et aussi une confiance en l’autre (notamment en l’adulte).
Ce développement de l’autonomie va aussi passer par les mots des parents qui vont l’encourager.
“Je suis là. Je t’accompagne. Je t’aide à faire. Je respecte ton rythme.”
À chaque fois que l’enfant acquiert une nouvelle capacité, il reçoit des encouragements. Lorsqu’il arrive à se mettre debout tout seul, lorsqu’il fait ses premiers pas, etc.
Le parent montre à son enfant qu’il est capable de se déplacer, de parler. Il l’aide à explorer son environnement.
C’est aussi la valorisation des comportements positifs. Le parent félicite l’enfant chaque fois qu’il accomplit une bonne action.
4/ Verbaliser
Le jeune enfant n’arrive pas à décoder ses émotions ou à formuler ses besoins du fait de son immaturité. Ceux-ci sont alors exprimés de façon brute (cris, colères).
L’enfant a besoin que son parent puisse accueillir son émotion, la transformer en mettant des mots et du sens sur ce qu’il est en train de vivre. Cela va aider l’enfant à se sentir compris et va diminuer ses tensions internes.
Le soutien s’accompagne d’un travail de verbalisation qui a un effet sécurisant.
L’adulte va mettre des mots sur les frustrations, les peurs, les tensions physiologiques de l’enfant.
L’attention et la verbalisation vont permettre à l’enfant de se sentir considéré. Même s’il est en difficulté, l’enfant voit que l’adulte est là.
Prendre le temps de parler à l’enfant et de lui expliquer les choses l’apaise.
5/ La communication non-violente
C’est un des grands principes.
L’éducation bienveillante recommande de ne pas user de violence physique ou psychologique à l’égard de l’enfant, contrairement à l’éducation traditionnelle. C’est l’essence même de l’accompagnement bienveillant de la part de l’adulte.
Il est important pour cela de différencier l’enfant de ses actes.
Il faut pouvoir reconnaître les émotions de l’enfant. Qu’est-ce qui se passe pour lui ?
Ainsi, quand l’enfant fait quelque chose qui contrarie le parent, il faut prendre garde aux comportements inappropriés.
La première chose, c’est que le parent puisse se dire : “qu’est-ce que ce comportement suscite en moi ?”
Il doit être lui-même capable de repérer l’émotion qu’il ressent et prendre du recul, pour ne pas se laisser déborder par ses émotions.
Qu’est-ce qui se passe pour l’enfant ?
C’est là qu’intervient la verbalisation pour désamorcer la colère : “Je vois que tu n’es pas content. Tu es en colère.”
Cela va l’aider à se sentir compris. L’enfant a besoin de sentir qu’il est entendu dans son besoin.
Dans la communication non-violente, on présente les choses de façon positive. Au lieu de dire “Arrête de courir,” on va dire : “je te propose de marcher plus doucement.”
Nous allons insister sur ce que l’enfant peut faire, plutôt que sur ce qu’il ne peut pas faire.
Au lieu de dire : “tu es insupportable ou méchant”, nous dirons : “tel comportement dérange ou est désagréable.”
Il est important de ne pas dévaloriser l’enfant, mais de formuler les choses afin de l’aider à se remettre en question.
Nous utilisons des phrases qui sont affirmatives.
Ce principe nécessite de faire un gros travail sur les émotions :
- Aider l’enfant à prendre conscience de ses émotions.
- Pouvoir les mettre en mots.
- L’aider à repérer ce qu’il n’est pas capable d’identifier.
- Faire une place à ses émotions de parent et les accueillir.
- Pouvoir communiquer notre ressenti d’adulte.
6/ Responsabiliser l’enfant
Il s’agit d’un autre principe clé. Le parent encourage l’enfant à être dans une attitude de coopération.
Le parent fait cela en renforçant les comportements positifs, en encourageant ses efforts, en soutenant ses progrès et non seulement le résultat.
Il cherche aussi à le responsabiliser en lui confiant des missions :
- Aider à mettre la table,
- Participer au rangement de sa chambre,
- etc.
Il va aussi lui laisser la possibilité de choisir. L’enfant peut décider de l’ordre dans lequel il veut faire les choses.
Dans les crèches Cap Enfants, les enfants choisissent ce qu’ils veulent manger en premier. S’ils le souhaitent, ils peuvent commencer par le dessert.
L’enfant est aussi autorisé à se tromper.
Punir ou ne pas punir l’enfant lorsqu’il fait une bêtise ?
Certains puristes de la parentalité positive proposent, lorsque l’enfant pique une crise, de dire : “Tu es en colère. Je comprends. Tu as besoin d’attention.” Ils prônent une démarche de type : “on ne va pas dire non à l’enfant.”
Mais en réalité, nous recommandons une approche dans laquelle on peut dire “non”. Assez précocement, il faut pouvoir expliquer les choses à l’enfant.
Ce qui est dangereux, pourquoi c’est dangereux, etc.
L’idée générale de la parentalité positive, c’est de dire : on fait assumer à l’enfant les conséquences de son geste. À partir de deux ans, l’enfant peut commencer à faire l’expérience des limites. C’est ce qui va lui permettre de sortir de la toute-puissance infantile (qui est normale au départ) pour se décentrer. L’adulte doit l’aider à développer son empathie sans le culpabiliser.
Il faut pouvoir énoncer les règles et les interdits de façon claire. La discipline positive allie bienveillance et fermeté, car nous restons bienveillants, lorsque nous posons un cadre et des limites à son enfant.
“Regarde. Lorsque tu tapes le copain, ça lui fait mal, ça lui fait de la peine.”
Voici les principes qui peuvent vous aider lors de ces moments délicats.
Fixer les règles à l’avance
Les règles doivent être énoncées de manière claire dès le départ. Elles posent un cadre. Elles définissent les valeurs et le respect mutuel dans la relation parents enfants.
Quand l’enfant transgresse les règles, il faut lui signifier : “non, c’est interdit.”
Il s’agit d’essayer de penser en termes de conséquences naturelles pour permettre à l’enfant de se responsabiliser face à ses propres décisions.
La règle est établie dès le départ. L’enfant en est informé.
Le parent doit être constant et cohérent lorsqu’il énonce quelque chose et doit s’y tenir.
Bien sûr, la conséquence doit être proportionnée à l’interdit ou à la bêtise de l’enfant et la répercussion doit être respectueuse de l’enfant.
Et si l’enfant continue, il faut trouver une façon d’y mettre un terme. “Là, tu es trop énervé. Tu vas dans ta chambre pour te calmer.”
L’enfant a besoin qu’on lui explique. Quand on a expliqué les choses plusieurs, pour qu’ils les intègrent, l’enfant aura parfois besoin de faire l’expérience d’une frustration.
Bien entendu, il faut que la sanction soit corrélée à ce qu’il vient de se passer et proportionnée.
S’il a renversé un verre d’eau pour provoquer l’adulte, on ne va pas l’envoyer dans sa chambre. Mais on peut lui demander d’aider à éponger l’eau. Cela permet de responsabiliser l’enfant.
Régler les problèmes ensemble
C’est encore et toujours le principe qui vise à responsabiliser l’enfant. Le parent travaille en équipe avec son tout-petit pour trouver des solutions.”
“Nous thérapeutes, nous aimons qu’on implique l’enfant. On réfléchit avec lui aux solutions qui peuvent l’apaiser. Ainsi, en cas de début de crise, l’enfant peut accepter plus facilement une solution qu’il a lui même envisagé au préalable.” Catherine Beretti
Exemple de solutions : quand je suis en colère, je fais un câlin à mon doudou ou j’écoute ma boîte à histoires.
Éducation bienveillante : un danger vraiment ?
Certains parlent des limites de l’éducation bienveillante et l’identifient à du laxisme.
Or, l’éducation bienveillante n’équivaut pas à une absence de cadre. Telle qu’elle est définie, ce n’est pas une éducation permissive.
Elle conduit le parent à se dire “je prends en compte les émotions et les besoins de mon enfant. Je l’aide à les mettre en mots pour qu’ils les comprennent.”
C’est une manière d’éduquer fondée sur un respect mutuel avec son enfant.
Les règles, les attentes et les limites doivent être formulées de façon claire. Dans ce cadre, l’enfant a la liberté d’expérimenter et de faire certains choix. On ne va pas lui imposer des choses de façon très autoritaire.
Dans le modèle éducatif traditionnel, le parent pouvait se fonder simplement sur l’autorité : “tu fais comme ça parce que je l’ai décidé. »
En cas de conflit, dans l’éducation bienveillante, on essaie d’instaurer une coopération. L’enfant est responsable. Il a le choix. On prend en compte son rythme. Cela ne veut pas dire que l’enfant décide de tout.
En réalité, dans cette approche, les besoins de l’enfant et ceux du parent sont respectés.
Et puis, les règles sont là aussi pour le bien-être de l’enfant. Quand il a 1 an ou 2 ans, il n’a pas toujours conscience du danger. “Marcher sur le trottoir, ne pas se pencher à la fenêtre.”
Le laxisme serait une éducation où l’adulte n’intervient pas pour guider l’enfant. Or la parentalité positive consiste à guider l’enfant vers la bonne compréhension de son attitude, l’autonomie, la responsabilité.
Le problème, c’est que certains parents essaient d’appliquer tout ça à la lettre. Ils ont l’impression qu’on leur demande d’être des parents parfaits, qui ne s’énervent jamais. Ils ont l’impression qu’ils devraient être 24h/24 dans l’écoute des besoins de l’enfant.
Il y a une forte pression sur les parents aujourd’hui. C’est positif et ça va dans l’intérêt de l’enfant. Mais certains parents sont parfois perdus.
- “J’ai lu qu’il ne fallait pas dire “non”.”
- “J’ai lu qu’il ne fallait pas laisser pleurer son enfant parce que ça allait détruire son cerveau.”
En réalité, si l’enfant vit un sentiment de détresse et qu’on le laisse pleurer, ça aura des répercussions. Mais un enfant qui pleure parce qu’il est frustré et qu’il ne veut pas arrêter le manège, c’est différent.
Avant d’avoir un burn-out parental, comprenez que vous n’avez pas besoin d’être parfait.
Le parent qui a perdu patience peut très bien, quelque temps après, quand la pression est redescendue, dire à son enfant : “je me suis énervé. Je n’aurais pas dû.”
La colère et l’agressivité font partie de la vie. L’adulte peut expliquer à l’enfant : “là, j’ai été trop loin. C’était difficile. Je me suis rendu compte que ça t’a fait peur. Mais ensemble, on peut trouver des solutions.”
Si vous souhaitez explorer de façon plus approfondie la parentalité positive nous avons sélectionné quelques ouvrages pour commencer.
Livres sur l’éducation bienveillante
Remarque préalable : il ne faut pas être dogmatique. Il y a du bon à prendre partout, mais vous devez faire preuve de bon sens. Il y a des choses qui vont être applicables et d’autres non.
Voici nos suggestions de lecture :
La discipline positive, de Gene Nielsen. Il pose les grands mouvements de l’éducation positive.
Les livres de Clémence Prompsy et Aurélie Callet, deux psychologues qui ont écrit :
- “Je ne veux pas” ;
- “Je ne dors pas”.
C’est plein de petites stratégies très pratiques pour désamorcer des conflits du quotidien, comme :
- Comment faire quand il ne veut pas se brosser les dents.
- Comment faire quand il ne veut pas s’habiller.
Les livres insistent sur la communication et l’aspect ludique.
Le livre de Jean Epstein, Nous sommes des parents formidables : 100 clefs pour réussir l’éducation de nos enfants.
Il y a un livre de Caroline Goldman qui s’appelle “File dans ta chambre”. Bien évidemment, il ne faut plus avoir de châtiment corporel. Mais l’auteur insiste sur l’importance des limites. C’est une autre façon de gérer les conflits.
Vous pouvez aussi lire les livres de Nicole Guédeney sur la théorie de l’attachement.
Un dernier conseil
Il faut qu’il y ait une cohérence éducative dans le couple. Il ne faut pas qu’il y en ait un qui soit strict, tandis que l’autre est permissif.
Nous vous recommandons de faire entendre un seul et même discours à l’enfant. Sinon, l’enfant s’engouffre dans les failles.
Évidemment, chaque parent a son style.
Nous espérons que ce guide vous a été utile. Pour voir la traduction de l’éducation bienveillance dans nos crèches musicales, il ne vous reste plus qu’à découvrir la pédagogie multisensorielle.
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